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Actualité | Imagerie médicale

Lucie Hertz-Pannier (NeuroSpin) reçoit un Prix de la Fondation de recherche sur l’AVC 2019


​Le 26 septembre dernier, le Dr Lucie Hertz-Pannier a reçu, ainsi que 3 autres lauréats, le prix de la Fondation de recherche sur l'AVC 2019, sous la forme d'une subvention. La cérémonie de remise des subventions de recherche sur l'AVC 2019, placée sous le haut patronage de la ministre des solidarités et de la santé madame Agnès Buzyn, s'est tenue à l'Académie nationale de médecine.

Publié le 2 octobre 2019

​Lucie Hertz-Pannier a reçu le 26 septembre un Prix de la Fondation de recherche sur l'AVC 2019 pour les travaux qu'elle mène à NeuroSpin, au sein de l'Unité de recherche en NeuroImagerie Clinique (UNIACT) qu'elle dirige. Lucie est spécialisée dans l'imagerie du développement cérébral et de la maturation des fonctions cognitives, chez l'enfant porteur de pathologies neurodéveloppementales, notamment épilepsies ou AVC. Elle participe aux travaux du Centre de référence sur l'AVC de l'enfant depuis 2012, et notamment à l'étude en imagerie à 7 ans des enfants de la cohorte AVCnn. La subvention financera la poursuite de l'étude longitudinale de ces enfants, maintenant devenus adolescents, pour caractériser la plasticité cérébrale à long terme et ses limites. 


Remise des subventions de recherche 2019 par Michel Leeb, parrain de la fondation


Lucie et son équipe de recherche. 
De gauche à droite : Inès Ben Abdallah, chargée de projet sur l'étude, le Dr Manoelle Kossorotoff, (neuropédiatre, Necker), responsable du CR sur l'AVC de l'enfant, Christine Doublé, Lucie Hertz-Pannier et Jessica Dubois (UNIACT/NeuroSpin).

Crédits photos : © Danielle Aspis

AVC : Accident Vasculaire Cérébral
Site de la fondation : http://www.fondation-recherche-avc.org/

Pour en savoir plus sur la cohorte AVCnn
L'adolescence est un défi quand on souffre d'un handicap suite à un AVC précoce. La plasticité exceptionnelle du cerveau de l'enfant favorise le développement de capacités meilleures qu'après un AVC chez l'adulte, avec des programmes de remédiation précoces et personnalisés. Mais cette plasticité reste imparfaite et des handicaps définitifs font souvent suite à un AVC précoce.
La cohorte française (unique au monde) « AVCnn » regroupe 100 enfants nés entre 2003 et 2006 avec un AVC néonatal, suivis prospectivement, dont 50 ont participé à 7 ans à une première étude approfondie en neuropsychologie et IRM pour mieux comprendre la plasticité motrice et du langage qui est variable, certains patients accumulant les difficultés et d'autres étant épargnés.
Le projet de l'équipe de Lucie Hertz-Pannier vise à poursuivre chez ces mêmes participants devenus adolescents l'étude longitudinale détaillée de leur développement moteur et cognitif, en associant tests et IRM avancée pour observer et comprendre leur évolution clinique à long terme et la plasticité de l'architecture cérébrale structurelle et fonctionnelle, en comparaison avec des adolescents sains.
Ces nouveaux indicateurs de plasticité seront utiles pour mieux prendre en charge les enfants avec AVC.

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