Dans le cadre de projets cliniques et de neurosciences innovants, l’équipe s’attache à tirer au maximum bénéfice du potentiel du système standard, c’est-à-dire en utilisant une seule chaine d’émission, en mettant au point des protocoles d’imagerie dédiés. Cela implique l’optimisation de séquences "produit" ou l’implémentation de nouvelles approches compatibles avec les challenges du 7T : le développement de cartographies de biomarqueurs endogènes, d’imagerie compatible avec la segmentation du cerveau globale (Figure 1), ou de compartiments spécifiques. De telles informations peuvent être importantes pour l’évaluation d’une pathologie, ou pour identifier précisément une cible pour la thérapie. Un autre objectif affiché de l’équipe est de développer une imagerie fonctionnelle à hautes résolutions spatiale et temporelle, ainsi qu’une imagerie pondérée in vivo à très haute résolution spatiale (de l’ordre de 0.1mm isotrope).
Figure 1
La gestion de l’hétérogénéité de l’excitation radiofréquence est bien entendu un sujet très important. Celle-ci est abordée, d’abord, à travers l’utilisation de dispositifs passifs, basé sur l’utilisation de métamatériaux, dans un système standard afin de modifier le comportement de celui-ci (Figure 2). Plus loin, nous verrons que nous traitons aussi le problème avec une solution plus élégante basée sur l’utilisation de la transmission parallèle.
Figure 2
La sécurité des volontaires et du personnel est aussi au coeur de l’activité de l’équipe. En premier lieu, la modification active ou passive de la transmission RF fait l’objet d’une étude attentive en termes de sécurité. La protection acoustique des volontaires et le suivi longitudinale de « dose IRM » pour le personnel fait aussi l’objet d’études et de partenariats.